Quelque 1.971 candidats vont se présenter aux 171 sièges de sénateurs qui seront renouvelés le 24 septembre, un record pour ce type d'élections, a appris l'AFP vendredi à l'issue du dépôt des candidatures.
Un record de candidatures. Le Sénat a publié sur son site l'ensemble des candidats par département à ce dernier rendez-vous électoral de 2017. Le ministère de l'Intérieur prévoir de ne le faire que lundi. En 2014, lors du précédent renouvellement sénatorial, quelque 1.733 candidats s'étaient disputé les 178 sièges qui étaient alors renouvelés. Il s'agissait déjà d'un record pour ce type d'élections.
À Paris, 13 listes ont été déposées, dont plusieurs à la dernière minute, alors que 10 seulement étaient prévue. "Il s'agit là d'un record", a estimé le chef de file de la liste PS Rémi Féraud. En 2011, année du dernier scrutin sénatorial dans la capitale, il n'y en avait eu que 6.
Un scrutin indécis pour LREM. Le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, présente des candidats dans toute la France métropolitaine. Toutefois ses dirigeants font preuve de prudence, la composition du collège électoral qui élit les sénateurs, essentiellement des représentants des petites communes, ne lui étant pas favorable.
171 sièges à pourvoir. Cette année, près de la moitié des 348 sénateurs (série 1) doit être renouvelée, soit 171 sièges dans les 38 départements métropolitains (150) et les six départements et collectivités d'outremer (14) concernés, auxquels s'ajoutent six sièges des Français hors de France et un siège vacant. Les candidatures ont été transmises aux tribunaux administratifs qui doivent vérifier leur validité. Le Sénat est renouvelable par moitié tous les trois ans.
Deux ministres candidats. Dans les départements élisant deux sénateurs ou moins, l'élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours. Dans ceux élisant plus de deux sénateurs, l'élection a lieu à la proportionnelle à la plus forte moyenne. Deux ministres sont candidats cette année, Jacqueline Gourault (Intérieur) à sa propre succession dans le Loir-et-Cher, et Gérald Darmanin (Comptes publics) en position non-éligible dans le Nord.