Les débats sur la réforme des retraites reprennent à l'Assemblée nationale ce lundi matin. Du côté du gouvernement comme des syndicats, chacun campe sur ses positions. Samedi, 963.000 personnes ont manifesté partout en France contre la réforme des retraites, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Ils étaient 2,5 millions selon la CGT. Les parlementaires ont eux jusqu'à vendredi pour examiner le texte en première lecture, avec plus de 15.000 amendements à discuter...
Tenir ses positions face à la rue
Les syndicats continuent d'agiter la menace d'une grève générale le 7 mars mais Emmanuel Macron prend du recul sur la situation, confie un député de la majorité. Le chef de l'État préfère laisser Élisabeth Borne monter au front, face à la rue et à l'Assemblée nationale. Dimanche soir, la Première ministre s'est entretenue par téléphone avec certains syndicats pour essayer d'apaiser les tensions avant leur grande mobilisation du 7 mars.
Faire face à une Assemblée tumultueuse
Élisabeth Borne doit également faire face à une Assemblée tumultueuse. "Le moindre dérapage se paie cash", confie un député de la majorité. Enfin, le stress majeur pour le gouvernement, est le vote final sur la réforme des retraites. Si cette dernière est adoptée par l'Assemblée, ça calmera la rue, espère un cadre de la macronie. Mais ce n'est pas gagné car la majorité reste très divisée avec une cinquantaine de votes toujours incertains, ce qui n'arrange rien avec le soutien des Républicains de plus en plus instable.