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Arthur de Laborde / Crédits photo : Valery HACHE / AFP
Il avait reporté sa rentrée pour "ne pas gêner" la formation du gouvernement, il s'en retrouve évincé pour la première fois depuis sept ans. Gérald Darmanin réunit une partie du camp macroniste dimanche à Tourcoing, avec une stratégie à réinventer pour continuer à peser.

Gérald Darmanin fait sa rentrée politique ce dimanche dans sa ville de Tourcoing. Près d’un millier de personnes sont attendues pour l’occasion : des militants, des élus locaux, des parlementaires mais aussi les anciens Premiers ministres comme Gabriel Attal, Édouard Philippe et  Élisabeth Borne. Un rendez-vous aux airs de démonstration de force de la part de l’ancien ministre de l’Intérieur.

Gérald Darmanin se veut acteur du rassemblement

Il n’est plus à Beauvau mais il faut toujours compter sur lui : c’est le principal message que Gérald Darmamin veut envoyer ce dimanche depuis son fief du Nord, lui qui aurait aimé être nommé au Quai d’Orsay par Michel Barnier, n’a finalement pas été reconduit au gouvernement.

Pour autant, son entourage assure que Gérald Darmanin ne va pas chercher à régler ses comptes dans le discours qu’il prononcera cet après-midi. À l’inverse, il veut se poser acteur du rassemblement et souhaite la réussite de l’équipe Barnier, assure un de ses fidèles qui souligne néanmoins que l’ancien ministre de l’Intérieur est désormais totalement "libre", et donc pas soumis à la solidarité gouvernementale.

Gérald Darmanin devrait d’ailleurs mettre des propositions sur la table, notamment sur le pouvoir d’achat. Il n'est pas question cette fois de mettre le feu à la macronie comme il l’avait fait avant la nomination du nouveau gouvernement, en rapportant que Michel Barnier lui avait confié vouloir augmenter les impôts.