C'est l'un des exemples brandis par ses détracteurs pour montrer qu'il ne tient pas ses promesses. En 2012, battu à la présidentielle, Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il arrêtait la politique. En 2015, il revenait faire campagne pour la présidence des Républicains. Selon l'ancien chef de l'État, il n'y a là aucune contradiction. "En 2012, j'ai arrêté. Pendant deux ans et demi, j'ai arrêté", a-t-il martelé, lundi, au micro d'Europe 1 dans le premier Lundi des primaires.
Reconstruire la droite. Mais il n'a ensuite pas eu d'autre choix selon lui que de revenir aux affaires. "J'ai vu le spectacle invraisemblable de la haine entre monsieur Fillon et monsieur Copé" en 2014, pour prendre la tête de ce qui était encore l'UMP, lors d'une guerre fratricide et d'un scrutin contesté. Selon Nicolas Sarkozy, cet épisode "avait détruit la famille politique qui est la [s]ienne". "Il a fallu que je m'y remette, que je redresse le parti, que je crée les Républicains", a-t-il justifié. "Aujourd'hui cela appartient au passé."