Emmanuel Macron souhaite que l'examen de la révision constitutionnelle, stoppé à l'Assemblée nationale en juillet en raison de l'affaire Benalla, reprenne "fin décembre ou début janvier", a rapporté jeudi Gérard Larcher.
Le rappel sur la "séparation des pouvoirs" était "inutile". Le chef de l'Etat a évoqué ce calendrier lors d'un appel au président du Sénat dans lequel il a également "attiré(son) attention sur la séparation des pouvoirs", a redit Gérard Larcher en évoquant la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla, objet de passes d'armes entre l'exécutif et le Sénat. "Je lui ai dit que chez nous c'était un principe fondamental et que l'injection de rappel était inutile", a taclé Gérard Larcher. Face au porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux qui a mis en cause mercredi la "déontologie" du président de la commission d'enquête Philippe Bas, Gérard Larcher a par ailleurs estimé qu'il "faudrait qu'il mesure sa parole".
Reprise de l'examen avec "les conditions qui sont les nôtres". La discussion de Gérard Larcher et Emmanuel Macron a également porté notamment sur la réforme constitutionnelle. "Le président de la République m'a annoncé qu'il comptait reprendre l'examen de la révision constitutionnelle à partir de la fin décembre ou du début janvier", a indiqué le président du Sénat. "Nous y sommes prêts, avec les conditions qui sont les nôtres", a-t-il ajouté.