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Réforme constitutionnelle : Larcher "ne comprend pas le renoncement" du gouvernement

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La révision constitutionnelle pourrait finalement avoir lieu après les sénatoriales de septembre 2020.
La révision constitutionnelle pourrait finalement avoir lieu après les sénatoriales de septembre 2020. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Le président du Sénat a regretté mercredi le nouveau report de la réforme institutionnelle annoncé par Édouard Philippe. "De quoi le gouvernement a-t-il peur ?", s'est-il interrogé.

Le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a affirmé mercredi, après la déclaration de politique générale d'Edouard Philippe à l'Assemblée , ne pas comprendre le "renoncement" du gouvernement "concernant le report de la révision constitutionnelle voulue par le président de la République".

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"La volonté d'aboutir du Sénat a été constante"

"De quoi le gouvernement a-t-il peur ?", s'est interrogé dans un communiqué le président LR du Sénat, Gérard Larcher, marquant son incompréhension face à ce nouvel épisode d'un bras de fer à rallonge entre l'exécutif et la chambre haute, alors que la réforme des institutions avait déjà été bloquée l'été dernier par l'affaire Benalla.

 

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Cette fois, l'exécutif voulait faire de la place en 2019 dans l'agenda parlementaire très encombré. C'est encore une fois la révision constitutionnelle qui en a fait les frais. "Nous attendrons le moment propice et la manifestation de volonté du Sénat, qui peut-être ne viendra qu'après le renouvellement de la Haute Chambre en 2020", a annoncé le Premier ministre, rappelant également que la mise en place de la proportionnelle à l'Assemblée (autour de 20%), "sans changer le nombre de députés", pouvait être votée sans l'accord du Sénat. "Et le président de la République a la faculté d'interroger directement les Français (par référendum, NDLR) sur la réduction du nombre de parlementaires".

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"La volonté d'aboutir du Sénat a été constante et maintes fois réaffirmée", a répondu Gérard Larcher dans un communiqué, estimant que "le Sénat ne saurait porter la responsabilité de ce report".

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