Sandrine Rousseau réfute tout «antisémitisme structurel» à LFI

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La députée écologiste Sandrine Rousseau a réfuté jeudi tout "antisémitisme structurel" à LFI et dans le Nouveau Front populaire, alors qu'elle a été critiquée la veille dans la manifestation de soutien à la victime d'un viol en réunion antisémite à Courbevoie. 

La députée écologiste Sandrine Rousseau a réfuté jeudi tout "antisémitisme stucturel" à LFI et dans le Nouveau Front populaire, alors qu'elle a été critiquée la veille dans la manifestation de soutien à la victime d'un viol en réunion antisémite à Courbevoie. "J'ai failli être virée de cette manifestation (à Paris, ndlr). On m'a accusée d'être responsable du viol de cette enfant, vous imaginez, vu mes combats, ce que c'est", s'est exclamée sur franceinfo l'élue écologiste et féministe.

"Je n'aurais jamais fait alliance" avec des antisémites

La victime, une jeune fille juive de 12 ans, a assuré aux policiers qu'elle avait été traitée de "sale juive" par ses agresseurs. La députée de Paris a cependant voulu s'"opposer en faux" aux reproches faits à La France insoumise (LFI), à laquelle son parti s'est allié en vue des législatives anticipées d'entretenir un antisémitisme latent pour gagner le vote musulman. Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon est particulièrement visé après avoir évoqué un antisémitisme "résiduel" en France.

Cette déclaration est "une erreur et je l'ai dit", a rappelé Sandrine Rousseau, répétant : "il n'y a pas d'antisémitisme structurel dans le nouveau Front populaire", l'alliance de gauche pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. "Je n'aurais jamais fait alliance avec des personnes dont je soupçonne qu'elles puissent être antisémites de manière structurelle", a-t-elle développé, jugeant cette campagne "dure".

Le Rassemblement national aussi concerné

Elle a regretté qu'"on s'intéresse beaucoup moins à ce que fait le Rassemblement national sur cette question", alors que deux candidats ont été désinvestis mercredi pour des propos antisémites. "Il y a aussi un antisémitisme résiduel qui peut venir de l'extrême droite ou qui peut venir de préjugés épouvantables", a reconnu sur BFMTV-RMC le député RN Jean-Philippe Tanguy dont le parti réfute d'appartenir à l'extrême droite, malgré une qualification validée par le Conseil d'État.

"Je n'ai pas nié qu'il y avait différentes formes d'antisémitisme. Mais aujourd'hui, l'antisémitisme violent (...), il est d'origine islamiste", a-t-il ajouté.