Auditionnés par le syndicat Alliance Police mercredi, les candidats à l'élection présidentielle développeront chacun à leur tour leur programme sur la sécurité. Mais sur place, seuls les candidats de droite ont accepté l'invitation. Souvent accusée de laxisme par la droite, une partie de la gauche a durci son discours sur la sécurité tandis que l’autre partie penche pour une désescalade de la violence.
La sécurité au programme de tous les candidats à la présidentielle
À commencer par Anne Hidalgo qui a pour priorité la tranquillité des Français et la lutte contre le terrorisme. Une de ses mesures est d'ailleurs détaillée par son conseiller sécurité, Floran Vadillo : "Un recrutement massif qui correspond à un diagnostic local avec une règle d'or : à chaque recrutement sera associé un budget d'équipement et d'investissement." Comprenez un investissement dans la formation des policiers.
Contrairement à Jean-Luc Mélenchon qui souhaite "refonder une police républicaine". Pour cela, le leader des insoumis veut démanteler les BAC et les remplacer par une police de proximité non armée. Il souhaite en effet interdire les tasers, flashball et autres armes.
"Nos valeurs sont celles de la non-violence", clament les écologistes. Delphine Batho, spécialiste sécurité, a précisé leurs priorités : celle de la lutte contre les violences faites aux femmes, enfants mais aussi les violences sexuelles. "Nous voulons investir 1 milliard d'euros par an", annonce-t-elle.
Enfin, Fabien Roussel, le candidat communiste, propose d’embaucher 30.000 policiers et gendarmes et de rénover leurs locaux. Christiane Taubira quant à elle n’a pas encore présenté de programme sur la sécurité, la police ou le terrorisme.