La semaine a été plus que compliquée pour François Fillon. Après les révélations du Canard enchaîné, puis celles du site Mediapart samedi soir, le vainqueur de la primaire de la droite est en mauvaise posture. Dans son camp, certains commencent même à envisager un plan B.
Ni Sarkozy, ni Juppé en plan B. Pour le politologue Jérôme Sainte-Marie, interrogé sur Europe 1 dimanche matin, "on voit mal comment le plan B pourrait concerner Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy", sèchement battus par François Fillon. En pleine tourmente, le Sarthois a mis sa candidature à la présidentielle sur la table en cas de mise en examen dans l'affaire des emplois fictifs présumés, dans une interview au 20h de TF1.
L'option Valérie Pécresse. "Si jamais François Fillon était empêché et devait être remplacé, il faudrait que s’impose un sauveur", affirme Jérôme Sainte-Marie. "Aussi bien une femme qu’un homme", précise-t-il, en citant plus particulièrement Valérie Pécresse. La présidente du conseil régional d’Île-de-France "présente une image de jeunesse et de modernité, assez rare à droite", estime le politologue. "Ce n’est qu’une construction pour l’instant. Il faudrait un candidat très différent pour faire effacer cette mauvaise impression".