Le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a indiqué jeudi que le recours aux ordonnances était une "possibilité" envisagée par le gouvernement pour réformer la SNCF, jugeant qu'"il faut aller vite" sur ce dossier.
"La discussion aujourd'hui n'est pas arrêtée". "Bien sûr c'est une possibilité", a-t-il reconnu sur BFMTV et RMC, appelant à "ne pas avoir peur des ordonnances" alors qu'"on les a quelque part diabolisées". "Oui il faut aller vite et il faut être efficace, les ordonnances sont une des façons" d'y parvenir, a ajouté le délégué général de LREM, tout en soulignant que "la discussion aujourd'hui n'est pas arrêtée, mais [qu']il faut aller vite". "Je n'exclus rien. Ensuite il y a un Premier ministre qui prend les décisions", a-t-il conclu.
Le Premier ministre va "mettre en oeuvre un certain nombre de décisions". Interrogé sur Europe 1 pour savoir si un recours aux ordonnances, évoqué dans la presse, serait "raisonnable", le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a répondu de son côté : "En tout cas, ce n'est pas confirmé". Il a rappelé que le Premier ministre "va concerter, discuter, regarder quelle est l'ampleur du diagnostic que met en lumière le rapport Spinetta, et ensuite mettre en oeuvre un certain nombre de décisions".