Soupçons d'emploi fictif au RN : classement sans suite pour l'enquête visant la députée Edwige Diaz

Edwige Diaz
Le parquet européen avait été saisi du dossier en juillet 2021 après un signalement de l'association Anticor. © ROMAIN PERROCHEAU / AFP
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, avec AFP // Crédit photo : ROMAIN PERROCHEAU / AFP
Ce mercredi, le parquet européen a classé sans suite l'enquête pour soupçons d'emploi fictif au Parlement européen visant Edwige Diaz, députée RN de la 11e circonscription de Gironde, à l'époque assistance parlementaire de Jacques Colombier. Le parquet avait été saisi de l'affaire en 2021 après un signalement de l'association anticorruption Anticor.

Le parquet européen a annoncé mercredi avoir classé sans suite une enquête pour soupçons d'emploi fictif au Parlement européen visant Jacques Colombier, ancien eurodéputé RN, ainsi que son assistante à l'époque des faits, Edwige Diaz, actuellement députée RN de Gironde. Le parquet européen avait été saisi en juillet 2021 par le parquet de Bordeaux d'un signalement de l'association Anticor.

Marine Le Pen possiblement en procès

Ce signalement portait sur des "soupçons d'emploi fictif d'assistant parlementaire", en 2018 et 2019, quand Edwige Diaz occupait cette fonction auprès de Jacques Colombier, alors élu du Parlement européen. Une enquête préliminaire avait été ouverte des chefs de détournement de fonds publics, complicité et recel de ce délit, rappelle le parquet européen, basé à Luxembourg, dans un communiqué.

 

"Cette enquête exhaustive a conclu à l'absence de preuves pertinentes du délit de détournement de fonds publics. Par conséquent, le parquet européen a, conformément à la décision prise par la chambre permanente en charge du suivi de l'enquête, procédé au classement sans suite du dossier", ajoute-t-il. Le parquet européen, instance indépendante de l'Union européenne, a pour mission d'enquêter, de poursuivre et de renvoyer en jugement les infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l'UE.

Ce n'est pas la seule affaire d'emplois fictifs à laquelle est liée le Rassemblement national. Son ancienne présidente, Marine Le Pen, ainsi que 26 autres personnes liées au parti, sont dans la tourmente après la demande du parquet de Paris d'engager un procès pour "détournement de fonds publics". Ils sont soupçonnés d'avoir utilisé des fonds du Parlement européen pour financer des actions du Front national, l'ancien nom du parti.