A partir de jeudi, il sera possible pour les personnes âgées de plus de 75 ans de prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le coronavirus. L’inscription se fera soit sur internet (l’adresse n’a pas encore été communiquée), soit par téléphone, a précisé jeudi dernier Olivier Véran, lors d’une conférence de presse du gouvernement. Le ministre de la Santé avait évoqué quelques jours plus tôt, au micro de RTL, la possibilité de s’inscrire sur l’application TousAntiCovid, sans davantage de précision.
Ce ne sera finalement pas possible, a précisé le secrétaire d’État Cédric O, lundi midi dans La France Bouge sur Europe 1, avançant des "raisons techniques". "On ne prendra probablement pas directement les rendez-vous sur TousAntiCovid", a-t-il déclaré.
La liste des centres de vaccination disponible sur l’application
"Dès jeudi, la liste des centres de vaccination sera disponible pour tous les Français en rentrant votre adresse. Il y aura une queue et vous ne pourrez vous faire vacciner que si vous répondez à l’ordre de priorité. Cette cartographie des centres de vaccination sera disponible sur l’application", a ajouté Cédric O.
"Mais vous ne pourrez probablement pas prendre directement rendez-vous via TousAntiCovid, pour plein de raisons techniques. L’information sur cette campagne de vaccination et les lieux où vous pourrez vous faire vacciner sera en tout cas disponible sur TousAntiCovid", a assuré le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques.
Objectif 15 millions d’utilisateurs pour TousAntiCovid
Cédric O a également fait le point sur l’application TousAntiCovid. Après un très gros retard à l’allumage, elle a désormais été téléchargée plus de 12 millions de fois. Mais le secrétaire d’État le concède : ce chiffre reste largement insuffisant pour en faire un outil pleinement efficace dans la lutte contre la propagation du virus.
"12,2 millions c’est très bien, mais si on voudrait que ça ait un impact systémique il faudrait que ce soit supérieur, autour de 15 millions de personnes minimum. On pousse les gens à la télécharger et à ne pas la désactiver", a-t-il déclaré. "Avec le vaccin, on pourrait être tenté de se dire que c’est fini, mais ce n’est pas le cas. On a besoin que les gens continuent à la télécharger", a-t-il martelé.