Il y aura l'an prochain 10.000 contrôles réalisés sur le niveau des ondes électroniques, soit trois fois plus qu'en 2020, dont la moitié porteront sur la 5G, a assuré le secrétaire d'État au numérique Cédric O, dans un entretien au Journal du Dimanche.
"Les plus réfractaires finiront par accepter la 5G"
La question de l'impact sanitaire des ondes électroniques est "l'un des sujets de santé publique les plus documentés", a répondu Cédric O, interrogé sur le moratoire demandé par la convention citoyenne sur le déploiement de la 5G en France. "Il existe près de 28.000 études sur le sujet (...) Toutes convergent vers la même conclusion : il n'y a pas d'impact démontré en dessous des normes sanitaires. Les niveaux d'exposition en France sont en moyenne 200 fois inférieurs à ces normes", a affirmé le secrétaire d'Etat.
Toutefois, pour répondre aux interrogations, Cédric O a assuré que les contrôles sur les niveaux d'exposition allaient tripler en 2021. "Mais dans ces conditions, le gouvernement assume son déploiement", a-t-il poursuivi.
Le secrétaire d'Etat a par ailleurs regretté "chez les écologistes et chez certains maires de gauche une instrumentalisation politique du sujet". "Je ne doute toutefois pas un instant que même les plus réfractaires comme Éric Piolle [maire EELV de Grenoble opposé à la 5G] finiront par accepter la 5G dans les mois qui viennent", a-t-il affirmé. Enfin, Cédric O estime que rien n'empêche un déploiement de la 5G à Paris d'ici à la fin de l'année. "Si les opérateurs souhaitent allumer, ils le peuvent", a-t-il ainsi expliqué au JDD.