Bretagne : 1.200 manifestants à Guingamp pour défendre le système de santé
À l'appel de plusieurs syndicats de soignants et d'élus locaux, une manifestation a été organisée ce dimanche à Guingamp pour interpeller les pouvoirs publics sur la détresse médicale du territoire. Environ 1.200 personnes ont manifesté pour soutenir les hôpitaux et le système de santé.
Environ 1.200 personnes ont manifesté dimanche à Guingamp pour soutenir les hôpitaux et le système de santé , a-t-on appris auprès de la préfecture des Côtes-d'Armor. Les manifestants, dont une vingtaine d'élus arborant l'écharpe tricolore, se sont rassemblés devant le stade de football du Roudourou avant de déambuler dans la ville, a constaté un photographe de l'AFP. Ils se sont arrêtés devant le tribunal et ont effectué un dépôt de plainte fictif : "par la présente la population dépose plainte contre l'ARS et l'Etat pour les motifs de vol de notre sécurité sociale et de mise en danger d'autrui".
"On va se battre pour le garder"
Les protestataires ont notamment scandé "l'hôpital on l'a gagné, on va se battre pour le garder!". Dans un communiqué diffusé mardi, le président de Guingamp-Paimpol agglomération Vincent Le Meaux avait lancé un appel "pour défendre le système de santé". "Les tentatives de faire accepter une partie ou l'ensemble des solutions trouvées pour maintenir l'hôpital de Guingamp en hôpital de plein exercice, n'ont pas trouvé de réponses satisfaisantes de l'Agence Régionale de Santé à ce jour", avait dénoncé Vincent Le Meaux.
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"La situation de l'hôpital de Guingamp doit trouver vite des solutions pérennes pour l'ensemble de ses services. Les élus demandent désormais des réponses de la part du gouvernement directement pour les hôpitaux du territoire ouest-costarmoricains", avait ajouté l'élu. Selon Pascal Lasbleiz, délégué CGT à l'hôpital de Lannion, "les usagers sont en difficulté pour se faire soigner. Sur Lannion les urgences ont quasiment fermé la nuit jusqu'au 30 juin, Guingamp a sa maternité suspendue...", a encore déclaré à l'AFP le syndicaliste. Début janvier, environ 2.000 personnes avaient manifesté à Lannion pour défendre le service des urgences de l'hôpital.