C’est une maladie infectieuse extrêmement rare et très peu connue. Elle touche essentiellement des jeunes femmes qui se servent de tampons hygiéniques pendant la durée des règles – un lien a été observé entre l'apparition de la maladie et l'utilisation de tampons. C’est en fait une mauvaise toxine qui va directement infecter le sang et qui s’attaque ensuite aux organes.
>> Europe 1 vous en dit plus sur ce syndrome du choc toxique.
Un mannequin tente de faire connaître cette maladie. Elle s’appelle Lauren Wasser. Elle est Américaine et a 24 ans. Elle commence dans le mannequinat et vit à Los Angeles. Mais le 3 octobre 2012, sa vie bascule. Atteinte du syndrome du choc toxique, elle est amputée de sa jambe gauche. Depuis, elle essaie par tous les moyens de faire connaître les dangers de cette maladie.
Quels symptômes ? Ils sont très similaires aux symptômes d’une grippe. Si les cas varient selon les femmes, quatre signes avant-coureurs sont indispensables pour établir le diagnostic : une très forte fièvre (plus de 39°C), une éruption cutanée, une très faible tension et des vomissements ou diarrhées.
Quelle prévention contre cette maladie ? Si un médecin a des doutes sur un potentiel syndrome de choc toxique, il doit faire hospitaliser d’urgence son patient. Ce dernier subira alors un traitement intensif pour tenter de contrer les effets nocifs de la bactérie. Par la suite, pour éviter toute récidive, la patiente ne pourra plus utiliser de tampons hygiéniques pendant une période d’au moins quatre mois.
Alterner tampons et serviettes hygiéniques. Les spécialistes recommandent d’alterner l’usage des tampons avec les serviettes hygiéniques pendant toute la période des menstruations. Ils déconseillent aussi vivement de porter un tampon plus de 8 heures d’affilée – il faut le changer idéalement toutes les quatre heures.