Régulièrement, les autorités sanitaires alertent la population sur un pic de pollution aux particules fines. A elles seules, ces microparticules composées de sels, comme les nitrates, les métaux et le carbone, posent un problème sanitaire majeur. Mais elles aggravent aussi les allergies, comme l'a expliqué le docteur Véronique Vasseur dans Il n'y en a pas deux comme elle jeudi.
Voitures, chauffages, usines à l'origine des particules fines. La pollution aux particules fines est particulièrement importante dans les grandes villes. "Elle vient surtout des voitures, des Diesel, des chauffages", a indiqué la médecin de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, "mais aussi des nuages toxiques (NDLR : usines) ou d'épandage". Lorsqu'il fait très froid ou qu'il y a peu de vent, l'air ne peut pas se renouveler. C'est souvent lors de ces périodes que les pics de pollution sont atteints.
"Cela sert de cheval de Troie". "Les particules fines font moins de 10 microns et pénètrent profondément dans les bronches, les alvéoles mais aussi dans le sang", a ainsi précisé Véronique Vasseur. Lorsque les pollens sont de sortie, "ils viennent s'agréger aux particules fines. Cela sert de cheval de Troie pour pénétrer dans l'organisme", a déploré la médecin. Les pollens rentrent ainsi davantage en profondeur dans l'organisme, amplifiant leur effet.