C'est ce qui doit empêcher le déclenchement d'alertes sanitaires en France. Le contrôle de la fabrication de produits industriels est remis en cause alors que des infections telles que la salmonelle, la listeria ou E.coli ont touché des respectivement des chocolats, des fromages et des pizzas en quelques jours. En réalité, les contrôles d'hygiène peuvent être inefficaces car la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) manque d'effectif pour réaliser ces missions à elle seule. Depuis la crise de la vache folle, on demande désormais aux industriels de se contrôler eux-mêmes.
Les autocontrôles sont obligatoires pour garantir un processus de veille continue. Tous les maillons du circuit de production sont vérifiés, tels que le matériel, les matières premières, puis les produits finis. Les surfaces en contact avec les aliments sont analysées plus régulièrement.
La procédure suivie en cas de contamination
Pour compléter ces autocontrôles, les autorités sanitaires sont chargées d’inspecter les produits alimentaires des usines françaises. Certains secteurs à risque sont contrôlés plusieurs fois par an, comme les usines de transformation de viandes par exemple. Enfin, tous les produits qui viennent de l'étranger sont systématiquement analysés les autorités.
En cas de contamination détectée, c'est au fabricant d'en avertir les pouvoirs publics et de déclencher la procédure de "retrait-rappel". Le produit sera retiré des rayons des magasins. Le consommateur peut, lui, se renseigner sur le site Rappel Conso qui recense tous les produits dangereux à la consommation. Il y en a plus de 4.000 en ce moment qui font l'objet d'un rappel.