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Face au coronavirus, hôpitaux publics et privés travaillent "main dans la main"

Coline Vazquez - Mis à jour le . 2 min

Quand il y a un problème de cette ampleur, les médecins luttent "main dans la main", selon Patrick Wisniewski, directeur de clinique privée à Strasbourg et président de la fédération de l'hospitalisation privée, qui revient sur le rôle joué par les établissements privés dans la lutte contre le coronavirus. 

"Il ne faut pas chercher à opposer les établissements publics et privés pour la simple et bonne raison : la matrice qui forme ces médecins, elle est unique", assure Patrick Wisniewski, directeur de clinique privée à Strasbourg et président de la fédération de l'hospitalisation privée. Au micro du Grand journal du soir sur Europe 1, il est revenu sur la collaboration des établissements hospitaliers privés avec les hôpitaux publics dans la lutte contre le coronavirus

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Une solidarité sans faille, selon lui, car "quand il y a un problème de cette ampleur, les médecins se retrouvent par leur appartenance à une formation unique qui est celle qui leur a été dispensée dans leur cursus". 

Et c'est "main dans la main" que, dès le 13 mars, "les établissements privés ont fait front et se sont mobilisés pour offrir leurs services", raconte Patrick Wisniewski, expliquant que si certains d'entre eux ne disposaient pas de service de réanimation, ils ont converti ceux de surveillance pour apporter leur aide. "Certains ont proposé les services de leurs infirmières, de leurs soignants, de leurs médecins aux hôpitaux publics, et le tout se déroule sous la coordination de ce qu'on appelle les hôpitaux de référence au sein des groupements hospitaliers de territoires", détaille-t-il.

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Une coordination territoriale des établissements 

À propos des établissements privés qui avaient regretté de ne pas être plus sollicités , le directeur de clinique explique que cela a été dû à une mobilisation très rapide du privé qui a fait que certains, prêts à être mobilisés, ont dû attendre avant de savoir comment agir. "Suite à l'appel à la déprogrammation (des soins non essentiels) qui a été fait le vendredi 13 mars au soir, nous nous sommes très rapidement mobilisés, et le 20 ou 21 mars, la plupart des établissements privés étaient à pied d'oeuvre dans la déprogrammation, dans l'armement de lits de réanimation et attendaient d'être sollicités. Il y a peut-être eu un léger décalage dans la constitution des coordinations territoriales de groupe hospitalier de territoire qui a fait qu'on a eu l'impression qu'on était l'arme au pied et on attendait. Mais ces choses-là ont été réglées pour la plupart à compter du vendredi car pratiquement tous, le vendredi, nous étions sollicités pour accueillir des patients Covid", se réjouit-il. 

Patrick Wisniewski met également en lumière le rôle joué par l'Agence régionale de santé qui, "très tôt", a sollicité les établissements privés, a sollicité les établissements publics, a demandé à ceux privés à rejoindre ces coordination territoriales. "Nous sommes en conférence téléphonique quasiment tous les jours, en présentiel tous les deux jours, et nous échangeons au travers des conférence téléphonique très souvent pour justement nous informer, nous mutualiser", conclut-il. 

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