Les accidents vasculaires cérébraux se produisent entre 130.000 et 150.000 fois chaque année en France, soit 360 ACV par jour ou un toutes les quatre minutes. Des chiffres vertigineux qui poussent à la sensibilisation. Le meilleur moyen de les prévenir reste l'adoption d'une bonne hygiène de vie. Seulement, ils restent inévitables dans certains cas, et savoir les détecter peuvent aider pour une prise en charge rapide par le SAMU.
Les premiers signes d'un AVC
Plusieurs symptômes sont facilement reconnaissables dans le cas d'un AVC. Si vous remarquez par exemple qu'une partie de votre visage ou celui d'un proche s'affaisse brutalement, surtout au niveau des commissures des lèvres ou bien d'un œil, il est recommandé d'appeler le 15. Une faiblesse au niveau d'un bras, d'une jambe, sans aller jusqu'à la paralysie, mais également des fourmillements ressentis dans les membres, doivent également vous alerter.
"Peux-tu me parler ?" "Peux-tu me sourire ?" "Peux-tu lever les bras ?" Trois questions simples à retenir et à poser en cas de soupçon d'AVC, selon le docteur Thomas Bonnard, chercheur à l'INSERM. Ce dernier ajoute également que la prudence doit être de mise, même lorsque les symptômes ne durent que quelques minutes. Effectivement, selon le médecin, lorsque nous avons un caillot, il est possible qu'il se dissolve spontanément.
Or dans le jargon médicale, ceci est appelé "un accident ischémique transitoire", un possible "signe d'un AVC" à venir. Il recommande donc les personnes à aller se faire consulter à l'hôpital immédiatement. La prise en charge dans les 48 heures permet d'éviter la survenue d'un AVC dans 80 % des cas.