Le dépistage des IST gratuit à partir de lundi pour les moins de 26 ans

© Thomas COEX / AFP
  • Copié
avec AFP // Crédit photo : Thomas COEX / AFP
Pour contrer la hausse des infections sexuellement transmissible (IST), le ministère de la Santé a annoncé qu'à partir de lundi, les moins de 26 ans pourront se faire dépister gratuitement sans ordonnance pour quatre infections sexuellement transmissibles, en plus du VIH qui était déjà remboursé. 

À partir de lundi, les moins de 26 ans pourront se faire dépister gratuitement sans ordonnance pour quatre infections sexuellement transmissibles, en plus du VIH qui était déjà remboursé, a indiqué vendredi le ministère de la Santé, conformément à ce qui avait été annoncé. C'est sur fond de hausse des infections sexuellement transmissibles (IST) entre 2021 et 2023 que le ministère a pris cette mesure, annoncée en septembre 2022 et inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023.

"Mon test IST" sera déployée dans tous les laboratoires de biologie médicale

À compter du 1er septembre, un dépistage des IST à la demande du patient et sans ordonnance sera pris en charge par l'assurance maladie à 100% pour les moins de 26 ans et à 60% pour le reste de la population (avec couverture du ticket modérateur par les complémentaires santé responsables). Cette mesure, appelée "mon test IST", sera déployée dans tous les laboratoires de biologie médicale.

 

Lors de sa venue, le patient souhaitant bénéficier du dépistage remplira un auto-questionnaire destiné à déterminer les IST du dépistage. Celui-ci inclura, en plus du VIH, les infections suivantes : chlamydia trachomatis, gonocoque, syphilis et hépatite B. En cas de résultat positif à une ou plusieurs IST, le biologiste médical orientera le patient vers les professionnels de santé les plus appropriés. La mesure s'appuie notamment sur les recommandations en vigueur de la Haute autorité de santé (HAS).

Une campagne de communication, pilotée par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), sera déployée auprès des professionnels de santé concernés. "Ce dispositif marque une avancée significative dans la lutte contre les IST", estime le ministère, qui l'inscrit "dans une volonté plus large de promouvoir la santé sexuelle de l'ensemble de la population".