Loi sur la fin de vie : que dit le texte avant un nouvel examen ?
Les députés ont commencé vendredi en commission l'examen de la proposition de loi relative à la fin de vie et approuvé la création d'un droit à l'aide à mourir, en élargissant les cas où la substance létale pourra être administrée par un soignant. Mais concrètement, que dit le texte avant un nouvel examen ?
Après avoir adopté à l’unanimité vendredi en commission une proposition de loi relative à “l’accompagnement et aux soins palliatifs”, les députés ont commencé à examiner, toujours en commission, la très sensible proposition de loi relative à la fin de vie. Juste avant les vacances parlementaires, ils ont approuvé la création d’un droit à mourir en élargissant les options d’administration de la substance létale.
Liberté de choisir entre deux options
En adoptant un amendement déposé par les Insoumis, les députés ont modifié un point clef du texte sur la fin de vie. Concrètement, il permet à la personne souhaitant recourir à l’aide à mourir la liberté de choisir entre deux options : soit l’auto-administration du produit létal, soit son administration par un médecin ou un infirmier.
Cette deuxième hypothèse est ainsi élargie par rapport à la version initiale du texte qui prévoyait que l’administration du produit létal par un soignant n’était possible que lorsque le patient “n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”. Autrement dit, le modèle n’est plus celui du suicide assisté avec exception d’euthanasie, mais bien celui du choix entre suicide assisté et euthanasie.
Après les congés parlementaires, les députés se pencheront en commission, à partir du 28 avril, sur une autre disposition clef du texte : celle définissant les critères ouvrant le droit à l'aide à mourir.