Les devoirs ont été faits avant les vacances. Annoncée fin février par le chef de l'État, la campagne vaccinale contre les papillomavirus humains (HPV) - à l'origine de plus de 6.000 nouveaux cas de cancer chaque année - est prête à se déployer dans au moins trois régions. Bonne première, l'ARS Nouvelle-Aquitaine a dévoilé son agenda début juin : "Dès le mois de septembre" le recueil de "l'autorisation des deux parents" se fera en ligne via un "formulaire dématérialisé".
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Calendriers différents selon les régions
Les élèves ayant obtenu cette permission parentale recevront ensuite la première dose "entre octobre et décembre", puis la seconde "entre avril en juin", à chaque fois dans leur collège et "pendant le temps scolaire". Les injections seront réalisées par des "équipes mobiles" de soignants extérieurs à l'établissement, sous l'égide de "centres de vaccination" déjà identifiés - la plupart rattachés à des hôpitaux ou des cliniques. L'ARS affiche pour objectif de "vacciner les 70.000 élèves de 5ème" de Nouvelle-Aquitaine, au-delà de la cible de 80% d'ici 2030 fixée dans le plan cancer du gouvernement.
Plus prudente, sa voisine d'Occitanie a indiqué fin juin viser "au moins 30%" de la classe d'âge concernée, soit "un effectif potentiel de 21.000 collégiens" vaccinés l'an prochain. Son calendrier est encore plus précis, avec une première injection prévue "à partir du 6 novembre", donc à la rentrée des vacances de la Toussaint, et la seconde "mi-mai", soit après le pont de l'Ascension. En région parisienne, l'agenda est plus souple : contactée par l'AFP, l'ARS Ile-de-France évoque "une première dose de vaccin proposée entre octobre et janvier, la seconde six mois plus tard" et espère également "toucher un élève sur trois" sur un total de 150.000 élèves de 5ème.
Du côté du gouvernement, les ministres François Braun (Santé) et Pap Ndiaye (Éducation) se sont pour l'heure contentés d'une lettre, destinée aux parents d'élèves de 6ème - qui passeront donc en 5ème en septembre -, rappelant que "cette vaccination sera totalement gratuite" et assurant que "des séances d'information pourront être organisées à la rentrée", sans plus de précision.