Chaque année, en mars, c’est le mois du cancer colorectal. 43.000 personnes sont diagnostiquées tous les ans, soit près de 120 cas par jour. Un dépistage réalisé à temps peut sauver des vies. Détectés suffisamment tôt, ils peuvent être guéris dans neuf cas sur dix. Aujourd'hui, le dépistage organisé est proposé tous les deux ans aux personnes âgées entre 50 et 74 ans. 95% des cancers colorectaux surviennent après 50 ans. Malheureusement, le taux de participation au dépistage du cancer colorectal n'est que de 33% environ.
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De bons résultats lorsque le traitement est effectué à un stade précoce
Une situation que regrette Aurélien Dupré, chirurgien digestif, cancérologue au centre Léon Bérard, à Lyon : "Avant qu'il y ait des symptômes, la phase de développement est très longue. On a donc une opportunité pour détecter un cancer. Lors de cette phase préclinique, lorsque le traitement est effectué à un stade précoce, le pronostic est très bon".
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Les signaux alarmants
Le médecin détaille les symptômes qui doivent vous alerter. Par exemple, les gens qui ont de fausses envies d'aller aux toilettes ou ont des selles en petite quantité, de manière répétée, doivent s’inquiéter. "Les autres symptômes d'alerte, ce sont les rectorragies et quand il y a des saignements, il faut toujours aller à la coloscopie", conclut le médecin. Le cancérologue appelle aussi à limiter sa consommation de tabac ou d'alcool. En France, en 2015, 21 % des cancers colorectaux pouvaient être attribués à l'alcool.