La mesure ne s'applique qu'aux plus de 11 ans. Pour les plus jeunes, il faut encore une prescription du généraliste ou du pédiatre. Mais c’est une nouvelle offre saluée par les patients. "Au-delà de la prise de rendez-vous, il y a beaucoup d'attente. Ça peut contribuer à désengorger et à rendre plus facile la prise de rendez-vous. Je suis tout à fait pour", se réjouit une patiente. Une autre ajoute : "Aller chez le médecin, c'est une procédure, c'est loin. La pharmacie, c'est à côté du bureau. En cinq minutes, c'est fait, c'est top."
S'adresser au public jeune adulte
Sur la liste, tous les vaccins classiques comme ceux contre la coqueluche, la rougeole, l’hépatite B, en plus des vaccins contre la grippe et la Covid-19. L'objectif est d'améliorer la couverture vaccinale des populations qui n’ont pas toujours le réflexe.
>> LIRE AUSSI - Le papillomavirus humain toucherait près d’un tiers des hommes dans le monde, selon une étude
"Dans un premier temps, on va notamment s'adresser à la population des jeunes adultes, des actifs principalement. Si vous êtes en bonne santé, vous n'allez pas nécessairement chez le médecin. Et donc, jusque-là, on n'avait pas vraiment la possibilité de faire un état des lieux de vos vaccinations", explique Bruno Maleine de l'Ordre national des pharmaciens.
Les pharmaciens sont en train de se former, mais d'ici à quelques semaines, une dizaine de milliers de pharmacies sur les 60.000 existants commenceront à vacciner. Depuis la publication du décret début août, les infirmiers, infirmières et sages-femmes peuvent aussi prescrire et vacciner.