Pilule, stérilet, implant ou injection... Les femmes utilisant une contraception hormonale ont un risque accru, d'environ 20 à 30%, de développer un cancer du sein, révèle une étude britannique publiée dans la revue PLOS Medecine. Il en est de même pour les méthodes ne contenant qu'un progestatif ou œstroprogestatif. Face à ce risque non-négligeable, quelles sont les alternatives sans hormones ?
Préservatifs, spermicides, chirurgie...
Parmi les alternatives, le plus classique est le préservatif - masculin ou féminin - qui protègerait qu'à 85% contre une grossesse non désirée. En cause, la mauvaise utilisation ou une rupture du préservatif.
Les spermicides sous forme de gel ou de crème peuvent aussi être une solution. Ils permettent de rendre inactifs les spermatozoïdes mais l'efficacité laisse à désirer, alerte Isabelle Héron. Selon la présidente de la fédération nationale des collège de Gynécologie médicale, la meilleure contraception sans hormone, est le stérilet au cuivre. "C'est un petit objet que l'on place dans l'utérus qui contient du cuivre. Il a une action sur la mobilité des spermatozoïdes et une action inflammatoire au niveau de la muqueuse de l'utérus qui empêche l'implantation d'un embryon s'il y a une fécondation."
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Certaines femmes utilisent aussi des méthodes de suivi de leur cycle, pour repérer les périodes les plus fertiles et éviter des rapports à ces moments-là. La chirurgie peut aussi être utilisée : la vasectomie, réversible pour les hommes. Les femmes peuvent demander une ligature des trompes. Ce moyen de contraception est en revanche définitif.