"L'institut Pasteur a confirmé (jeudi) un cas de rage chez un chien de type croisé Husky détenu dans un refuge d'Évry-Courcouronnes dans l'Essonne (91)", indique le communiqué. L'animal avait "mordu plusieurs personnes qui ont été rapidement prises en charge par le centre antirabique de l'Institut Pasteur, qui leur a administré un traitement prophylactique post-exposition, très efficace", poursuit le texte. Les autres personnes identifiées comme ayant été exposées à l'animal ont été contactées par l'ARS Ile-de-France et sont également orientées, si leur exposition le nécessite, vers une consultation dans un centre antirabique", précise le ministère.
Depuis 2001, la France est officiellement reconnue indemne de rage (hors chauves-souris), mais la maladie, mortelle, continue de circuler dans de nombreux pays, notamment en Asie et en Afrique, où le chien est responsable de la majorité des cas de transmission à l'homme, indique le site du ministère de l'Agriculture.
Une maladie qui ne se transmet pas entre humains
Dans ce cas-ci, "l'animal a développé les premiers signes le 19 octobre et est mort le 25 octobre. Pendant toute la période de contagiosité (jusqu'à 15 jours avant les premiers signes), le chien est resté dans le refuge, seul dans son box ou dans une courette de détente" mais "au vu de la période d'incubation, le chien avait nécessairement contracté la rage avant son arrivée au refuge". "Les premières investigations, toujours en cours, indiquent que ce chien aurait pu être importé illégalement du Maroc, pays où la rage circule à l'état endémique", affirme les autorités.
La contamination de l'homme se fait par un animal au moyen de la salive à l'occasion de morsure, griffure, léchage sur peau lésée ou sur muqueuse (oeil, bouche), mais elle ne se transmet pas à l'occasion de caresses à l'animal, rappelle-t-on. La maladie ne se transmet pas entre humains.