51 cas "confirmés" de variole du singe ont été confirmés sur le territoire de l'hexagone. 1:08
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avec AFP
La France comptait, ce vendredi, 51 cas "confirmés" de variole du singe, dont six en Occitanie, deuxième région la plus touchée derrière l'Ile-de-France (37 cas). Néanmoins, les autorités ne s'attendent pas à une flambée de la maladie et le ministère de la Santé assure disposer de stocks suffisants de vaccins.

La France comptait vendredi 51 cas "confirmés" d'infection au virus de la variole du singe, selon les autorités sanitaires. Sur ce total, 37 cas ont été rapportés en Ile-de-France, six en Occitanie, quatre en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Normandie et un seul dans les Hauts-de-France et dans le Centre-Val de Loire, selon les chiffres de Santé publique France.

 

Un nouveau bilan actualisé sera publié mardi. Le précédent faisait état de 33 cas mercredi. Santé publique France précise que sur les cas confirmés à la date du 2 juin - au nombre de 45 -, 43 ont fait l'objet d'une investigation (un a refusé cette investigation et un autre n'a pu être joint). "Tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 22 et 63 ans", indique SPF. "Deux sont immunodéprimés, un a été hospitalisé mais ne l'est plus à ce jour; aucun n'est décédé".

Une maladie le plus souvent bénigne

Parmi les cas investigués, "22 ont voyagé à l'étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents", ajoute SPF. Mais la plupart déclare ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés. La variole du singe est une maladie le plus souvent bénigne mais sa diffusion en dehors des zones endémiques telles que l'Afrique de l'Ouest reste une source de préoccupation.

 

La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué la semaine dernière que les autorités ne s'attendaient pas à une "flambée" de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact. Face aux cas de variole du singe, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.