Quatre espèces de langoustes, une quinzaine de coraux, onze espèces d'éponges, une étoile de mer... Au total, c'est plus de trente nouvelles espèces marines qui ont été découvertes dans les profondeurs de l'archipel des Galapagos, au large des côtes équatoriennes. Les explorations qui ont permis ces découvertes ont été menées en 2015, mais les résultats n'ont été rendus publics que lundi.
Philippe Vallette, océanographe et directeur général de l'aquarium Nausicaa situé à Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, se réjouit de ces découvertes notamment car il s'agit "de grosses espèces, ce ne sont pas des bactéries ou des virus". Et face à l'érosion de la biodiversité, "c'est toujours une bonne nouvelle de découvrir de nouvelles espèces".
"Le témoin de la complexité du vivant"
Les espèces découvertes dans la réserve naturelle de l'archipel des Galapagos, à environ 1.000 kilomètres des côtes équatoriennes, ont toutes un point commun : elles vivent à de très grandes profondeurs. Pour cette raison, elles ne sont pas menacées par l'activité humaine et particulièrement par la pêche. La plupart des trente espèces évoluent en effet à plus de 3.000 mètres de profondeur.
Pour Philippe Vallette, ces espèces "sont le témoin de la complexité du vivant". "Ce qui est important, c'est la densité des liens qui les relient."