La nuit prochaine, il faudra lever les yeux au ciel. A l'occasion de la 32e édition de la nuit des étoiles, plus de 200 manifestations seront organisées à travers la France par différentes associations. Europe 1 est allée suivre un cours d'astronomie en compagnie de Milène Wendling, du planétarium de Strasbourg, afin d'apprendre à repérer des constellations plus ou moins connues.
La Grande Ourse, par exemple, est assez facilement reconnaissable avec ses sept étoiles qui forment une casserole au manche un peu tordu. "Il suffit de regarder vers l'horizon nord à n'importe quelle heure de la nuit, à n'importe quelle saison. Et a priori, on la repère à chaque fois", indique Milène Wendling.
Petite Ourse, Cygne et Scorpion
Mais il y a aussi sa cousine, la Petite Ourse. "On la repère assez facilement grâce à son étoile au bout qui s'appelle l'Étoile polaire. Et c'est en prolongeant une partie de la constellation de la Grande Ourse qu'on arrive à retrouver cette étoile polaire qui fait partie de la Petite Ourse.
Pour briller en société, mieux vaut élargir son bestiaire avec deux autres constellations visibles à l'œil nu. "À la tombée de la nuit, on peut voir le Cygne, qui a une forme de grande croix. Si vous êtes plus au sud de la France, il y a une belle constellation qui s'appelle le Scorpion. C'est un grand hameçon avec une étoile très rouge au milieu", ajoute Milène Wendling.
Des applications pour scanner le ciel sur son smartphone
En parlant de points rouges, on pense bien sûr à la planète Mars que l'on peut voir au travers d'un télescope, de même que Saturne et Jupiter. "Jupiter, c'est la plus grosse. Elle a quatre satellites naturels qu'on peut voir dans un télescope. Saturne, elle est magnifique, elle a de très beaux anneaux. Et Mars, on la reconnaît parce qu'elle a une couleur un petit peu rouge", complète la spécialiste.
Par ailleurs, certaines applications, comme Stellarium, permettent de scanner le ciel directement via son smartphone.