240 millions d'euros. C'est le plus gros gain jamais mis en jeu de l'histoire de l'EuroMillions. Ce vendredi, plusieurs milliers de personnes vont tenter leur chance pour décrocher ce jackpot. Pour cela, il faudra cocher les sept bons numéros (les cinq numéros et les deux étoiles). Et comme à chaque tirage, nombreux sont les Français à tenter leur chance. C'est ce qu'à constater Jean-Noël, patron du Tabac "Le Trinitaire" à Nice. Un établissement qui a déjà porté chance à un joueur en 2012.
"Je tente le coup, on ne sait jamais"
"Ça peut être entre 500 et 1.000 personnes. Il y en a qui n'ont jamais joué. Et en plus, comme c'est ici où quelqu'un à gagner 169 millions d'euros, ils pensent que ça peut leur porter chance. En général, tous les détaillants travaillent bien quand il y a de la cagnotte", affirme Jean-Noël. Parmi les centaines de joueurs qui défilent devant le patron, il y a Véronique, une joueuse occasionnelle, qui a validé deux grilles EuroMillions : "Je tente le coup, je ne joue pas souvent, mais là, on ne sait jamais. Ça enlèverait pas mal de soucis quand même".
Et chacun à sa stratégie de jeu. C'est le cas d'Hervé, un habitué de la loterie : "J'ai joué des chiffres précis. D'habitude, je fais des flashs. Mais là, je vais essayer autre chose, on ne sait jamais". Chaque joueur compte sur sa bonne étoile. Mais que fait-on avec 240 millions d'euros ? "On fait du bien aux gens qu'on aime", selon Hervé. Même chose pour Véronique qui pense aussi aux autres : "Premièrement une association. Et après j'investis, je m'achète une maison parce que je n'en ai pas, je suis locataire".
Pourtant, tout le monde ne rêve pas de décrocher le jackpot : "Franchement, non, je ne joue pas. On est tellement sur Terre, pourquoi est-ce que ça tomberait sur moi ?".