Le procureur de la République à Bordeaux, Claude Laplaud, a expliqué et détaillé lundi dans un communiqué les raisons pour lesquelles il a décidé d'éteindre la procédure, pour abus de faiblesse envers Liliane Bettencourt, visant François-Marie Banier.
Ainsi, il a considéré que "les éléments de preuve (attestations, témoignages, examens médicaux) remis tant par la partie civile que par la partie intervenante et par le mis en cause sont contradictoires alors que l'enquête diligentée (...) n'a pas permis de valider l'une ou l'autre thèse". Par ailleurs, le parquet a pris "acte de ce que Mme Bettencourt-Meyers a, le 4 janvier, déclaré se désister de la constitution de partie civile et renoncer à sa citation directe et de ce que Mme Liliane Bettencourt, par écrit du 18 janvier, s'est elle-même désistée.
la suite de quoi, il "observe que les parties se sont rapprochées et ont décidé de mettre fin au litige d'ordre privé qui les opposait". Lors de l'examen de la procédure, le parquet a également retenu que "Mme Bettencourt-Meyers, victime supposée, a toujours contesté avoir agi sous l'emprise de M. Banier; qu'elle s'est opposée avec constance à se soumettre aux expertises requises par le ministère public et par la juridiction de jugement de Nanterre".