Le patron de LOV Group, Stéphane Courbit, est arrivé aux alentours de 14 heures au palais de justice de Bordeaux, a constaté une journaliste, et pourrait être mis en examen dans l'affaire de l'investissement réalisé par Liliane Bettencourt dans sa société, selon des sources concordantes.
C'est la troisième fois en un peu plus d'un mois que M. Courbit se rend au palais de justice de Bordeaux. Comme le 10 janvier pour une première audition, puis le 11 février pour une confrontation, il est arrivé mardi, l'air assez serein, entouré de ses trois avocats, Mes Francis Teitgen, Alexis Werl et Christophe Ingrain.
Les deux premières fois, il était ressorti comme simple témoin assisté. Mais, la semaine dernière, le juge Jean-Michel Gentil a requalifié en "escroquerie aggravée" les faits qu'il reproche à l'intermédiaire dans cette affaire, Me Pascal Wilhelm, précédemment mis en examen pour "complicité d'abus de confiance aggravé".