Le directeur et un journaliste de Mediapart, Edwy Plenel et Fabrice Arfi, convoqués le 5 avril pour mise en examen après la diffusion en 2010 d'extraits d'écoutes réalisées chez Liliane Bettencourt par son majordome, estiment avoir révélé "des informations d'intérêt public".
Les deux journalistes "réaffirment qu'ils ont révélé des informations d'intérêt public, conformément au droit de la presse", selon un communiqué diffusé vendredi.
"En informant le public de faits graves concernant Madame Bettencourt, personne âgée atteinte de graves pathologies, ils ont notamment révélé de graves dysfonctionnements des institutions de l'Etat ainsi que des manquements à la loi commune, notamment fiscale, en excluant toute allusion à l'intimité de la vie privée", ajoutent-ils.