Bettencourt : les services secrets alertés

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avec Fabienne Le Moal , modifié à
La Direction centrale du renseignement intérieur a enquêté sur les "fuites" dans la presse.

Officiellement, il s’agit d’un "éclairage". Pour savoir de qui provenait les "fuites" dans la presse sur l’affaire Bettencourt, pour mieux comprendre comment les procès-verbaux des auditions menées dans ce dossier étaient publiés aussi vite, la Direction centrale du renseignement intérieur - les services secrets français - a ouvert une enquête au milieu de l’été.

Ce travail des services secrets a notamment débuté avec la mise en cause d’Eric Woerth, le ministre du Travail, et de sa femme, Florence Woerth, ex-employée de la milliardaire Liliane Bettencourt, dans ce dossier. "La publication d’extraits de procès-verbaux d’audition de Patrice de Maistre, placé en garde à vue le 15 et 16 juillet, déclenche un branle-bas de combat", assure le site NouvelObs.com.

Rien n’a filtré sur la manière dont la Direction centrale du renseignement intérieur a enquêté, en utilisant des écoutes ou en examinant les factures de téléphone de certains acteurs de l’affaire par exemple. Rien n’a été dit non plus sur les conclusions de ce travail d’investigation.

Seule certitude : un conseiller de Michèle Alliot-Marie a récemment quitté ses fonctions. En charge de la réforme de la justice, il était amené régulièrement à rencontrer des journalistes. Le ministère de la Justice affirme cependant que ce départ n’a aucun lien avec l’enquête des services secrets. L’homme voulait repartir sur le terrain. Il travaille depuis à la mise en place de la cour d’appel de Cayenne, en Guyane, tout en restant basé à Paris.