La chancelière allemande Angela Merkel a averti dimanche que l'inaction face au réchauffement climatique pourrait "coûter cher", à l'occasion d'une réunion internationale à Berlin pour préparer la conférence sur le climat de Durban en décembre. Si la lutte contre l'effet de serre peut se révéler "très coûteuse et très ingrate (...) ne pas agir pourrait certainement nous coûter cher", a-t-elle expliqué devant 35 pays réunis, dont une vingtaine représentés à un échelon ministériel.
La chancelière a reconnu que la communauté internationale faisait actuellement face à "de nombreux défis", comme la crise financière qui agite la zone euro, mais cela ne signifie "pas pour autant que la menace du réchauffement climatique soit devenue moins importante", a-t-elle souligné. "Nous savons bien entendu que les pays industrialisés sont les premiers responsables (mais) les pays en voie de développement doivent aussi apporter une contribution", a ajouté Angela Merkel.
Samedi, dans un message vidéo hebdomadaire sur internet, la chancelière avait rappelé que les engagements volontaires pris jusqu'ici par certains pays ne suffiront pas à tenir l'objectif d'un réchauffement climatique limité à 2 degrés.