Les juges Jean-Michel Gentil et Valérie Noël ont décidé de ne pas renvoyer Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel selon une information du Monde. L'ancien chef de l’État était poursuivi pour abus de faiblesse.
Il était soupçonné d'avoir reçu de l'argent pour sa campagne électorale de 2007 de la part de la milliardaire Liliane Bettencourt. Le délit d'abus de faiblesse étant très difficile à caractériser sur le plan pénal, il semblait peu probable que Nicolas Sarkozy soit renvoyé en correctionnelle. Les magistrats du tribunal de Bordeaux ont finalement estimé que les charges retenues contre Nicolas Sarkozy étaient trop ténues pour motiver son renvoi devant une juridiction.
Contrairement à lui, à l'exception de l'avocat fiscaliste parisien Fabrice Goguel, les dix autres personnes mises en examen devront comparaître en 2014 devant le TGi de Bordeaux. Cela concerne notamment l'ancien ministre du Budget et trésorier du candidat Sarkozy Eric Woerth, le photographe François-Marie Banier, Stéphane Courbit et le gestionnaire de la fortune de l'héritière de L'Oréal Patrice de Maistre.