La promesse du gouvernement de demander une nouvelle clause de sauvegarde à Bruxelles pour interdire la culture du maïs génétiquement modifiée par l'américain Monsanto est "dictée" par "les contingences électorales", selon les défenseurs des biotechnologies.
"Si les pouvoirs publics s'entêtaient à s'engager dans de nouvelles procédures juridico-médiatiques pour interdire une nouvelle fois cette culture, cela ne pourrait se justifier que pour des raisons purement politiques", estime mardi l'Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) dans un communiqué.
En septembre, la Cour de Justice européenne avait remis en cause la clause de sauvegarde, interdisant de la culture du maïs OGM du géant de l'agrochimie en France, et le Conseil d'Etat l'avait annulée fin novembre. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait immédiatement promis que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde pour interdire la mise en culture du maïs Monsanto 810 avant la prochaine saison de semis.