Le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, a indiqué vendredi vouloir intégrer au projet de loi Consommation l'extension aux produits manufacturés des indications géographiques, qui ne sont obligatoires que sur les produits naturels, agricoles et viticoles. "En se rapportant à une indication de provenance géographique, les consommateurs attendent d'un produit qu'il possède certains caractères liés au lieu de production", souligne le ministre dans un communiqué.
Les marques "sont pour le consommateur la garantie d'une certaine constance et d'une qualité des produits. Elles peuvent aussi participer du choix du consommateur d'encourager la production locale", ajoute-t-il. Benoît Hamon estime également que l'indication géographique constitue aussi "un vecteur de développement économique et d'aménagement du territoire".
La création d'une indication géographique nécessite de définir les critères (périmètre géographique, procédés de fabrication, etc.) auxquels devront répondre les entreprises qui voudront y prétendre, ajoute le ministère.