Le ministre du Travail Michel Sapin a demandé mercredi au patron de PSA Peugeot Citroën de donner "son analyse de la situation réelle" du groupe, qui souffre d'une baisse des ventes en France et il a repoussé l'idée d'une nouvelle prime à la casse. "L'inconvénient de ces mesures est d'être "une sorte de feu de joie", les Français "achètent des voitures et puis ils n'en achètent plus du tout, ça ne sert à rien".
Le président du directoire du constructeur automobile, Philippe Varin, "a dissimulé la difficulté" avant l'élection présidentielle, mais "la réalité que nous voyons aujourd'hui est différente", a reproché M. Sapin sur BFM-TV/RMC. "Nous lui demandons, Arnaud Montebourg et moi-même, de dire les choses et de les dire d'abord et avant tout aux organisations syndicales", a-t-il martelé.