Elles s’étaient autobaptisées "Ghetto-youth", "jeunesse du ghetto". Une bande d’adolescentes des quartiers Est de Nice, âgées de 13 à 14 ans, semaient la terreur dans les collèges et le centre-ville. Une dizaine d’entre elles ont été interpellées mardi dans la matinée, selon Nice-Matin.
Des agressions filmées
A leur actif, plus d’une trentaine de vols avec violences, et une prédilection pour les téléphones portables. Les jeunes filles agissaient parfois armées de poing américains ou de clés glissées entre leurs doigts. Le "gang" s’en prenait également gratuitement à des passants ou des camarades de collège, en les passant à tabac.
Mais ces filles à peine sorties de l’enfance ne se contentaient pas de ces "faits d’armes". Elles filmaient quelquefois les agressions, avant de poster les vidéos sur leur page Facebook. Une démarche qui constitue juridiquement une circonstance aggravante.
La violence juvénile en cause
De leur côté, les établissements dans lesquels les jeunes filles étaient scolarisées ont vite signalé l’absentéisme des élèves. Le rectorat de Nice a confié que les autorités académiques avaient procédé ces derniers mois à "un certain nombre de signalements à la police", signe du développement du phénomène des bandes juvéniles sur la Côte.
Dernièrement, c’est une bande de garçons, âgés de 14 à 16 ans et baptisés les "Ciible d’Etat", qui s’étaient retrouvée dans le collimateur de la police niçoise. En début d’année, ils avaient été épinglés, recherchés pour une trentaine d’agressions.