Plus de 60.000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France samedi pour l'acte 23 des "gilets jaunes", a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, selon qui "les casseurs seront à nouveau au rendez-vous". Le préfet de police Didier Lallement a, lui, affirmé que les projets de rassemblement de "gilets jaunes" aux abords de Notre-Dame relevaient de la "pure provocation". "Plus de 60.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dans toute la France pour accomplir leur mission: assurer la sécurité des Français et garantir la liberté de manifester sans danger", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse.
Deux secteurs de Paris interdits. Selon Christophe Castaner, les "casseurs se sont à nouveau donné rendez-vous demain, dans certains villes de France, à Toulouse, à Montpellier, à Bordeaux et en particulier à Paris". "Leur objectif affiché est clair : reproduire le 16 mars", a poursuivi le ministre en référence à l'acte 18 des "gilets jaunes", pendant lequel les Champs-Elysées avaient été l'objet de saccages et de scènes de chaos, entraînant le limogeage du préfet de police de Paris. Dans la capitale, deux secteurs seront interdits à la manifestation samedi : les Champs-Elysées mais aussi Notre-Dame et ses abords après l'incendie qui a en partie détruit la cathédrale.
Présent lors de la conférence de presse, le préfet Lallement a également annoncé avoir interdit deux manifestations, dont le trajet initial prévoyait un départ depuis le secteur de Bercy, dans l'est de la capitale pour rejoindre les Halles ou la place de l'Etoile.