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Après l'effondrement d'un immeuble à Toulouse, d'autres incidents de ce type sont-ils possibles en centre-ville ?

Charles Luylier (à Toulouse) / Crédits photo : PAT BATARD / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP . 1 min

Après l'effondrement d'un immeuble dans la nuit de vendredi à samedi à Toulouse, l'état des immeubles à proximité de la place du Capitole inquiète. Les commerçants comme les habitants commencent à craindre le pire.

Dans la nuit de vendredi à samedi, un bâtiment s'est effondré dans le centre de Toulouse qui avait été préalablement vidé de ses occupants. Aucune victime n'a été recensée. Le sinistre est survenu dans une rue piétonne commerçante, au cœur d'un des quartiers les plus anciens de la quatrième ville de France. Un accident qui interpelle les habitants : d'autres immeubles peuvent-ils s'effondrer ? 

"C'est des mètres carrés qu'on a achetés et qu'on ne peut plus utiliser"

Anthony est propriétaire d'un appartement du 16e siècle dans le vieux centre de Toulouse. La façade de l'immeuble est affaissé et chez lui, les murs de la chambre sont rongés par les fissures. À tel point qu'il ne dort plus dans la pièce. "Le placo est complètement pourri, on n'occupe plus du tout cette pièce parce que c'est beaucoup trop dangereux. On a d'ailleurs mis notre lit dans le salon par souci de sécurité. C'est des mètres carrés qu'on a achetés et qu'on ne peut plus utiliser", regrette-t-il.

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Des aides publiques jugées trop faibles

Un cas loin d'être isolé. Julien possède plusieurs immeubles juste à côté de celui qui s'est effondré. L'un d'eux est en très mauvais état mais le rénover coûte trop cher et les aides publiques sont trop faibles. "On est à 150.000 euros pour refaire la façade. La mairie proposait 7.500 euros de subventions, ce qui est ridicule. Des subventions aussi faibles n'inciteront jamais les propriétaires d'immeubles à refaire les façades. Finalement, les gens préfèrent se dire 'allez, on laisse comme ça, ça ne vaut pas le coup'", lance-t-il au micro d'Europe 1. 

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Au cours de ces dernières années, une dizaine de bâtiments ont souffert d'effondrement partiel. Un phénomène qui n'a, contrairement à Marseille, pas fait de victimes pour l'instant.

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