Ce sont les dernières heures dans l'espace pour Thomas Pesquet. Le Français et ses compagnons vont embarquer dimanche à bord de la capsule Crew Dragon, baptisée Endurance. Une procédure déjà familière pour Thomas Pesquet puisqu'il s'agit de son second séjour à bord de la Station spatiale internationale (ISS). "Ça ressemblait beaucoup à mon atterrissage sur le Soyouz sauf qu'a priori, l'atterrissage va être un peu plus doux, sur l'eau", précise l'astronaute.
408 km de voyage
Une descente vertigineuse : 408 km de voyage. À l'approche de la surface, passé la stratosphère, plusieurs parachutes seront déployés pour ralentir la capsule. Objectif : la stabiliser à 20 km/h avant qu'elle ne touche terre. "Ça peut bouger un peu, on n'est pas forcément en très bonne forme physique en termes d'équilibre", détaille-t-il. "On a déjà un peu le mal de mer normalement, en rentrant sur terre, donc en rentrant sur mer, ça risque d'être encore pire. Mais on verra bien."
Une rééducation intense
Et le retour sur terre ne fera que commencer. "On a des expériences à faire, des données scientifiques, des prises de sang, des choses comme ça qui vont être faites sur le lieu d'atterrissage", explique Thomas Pesquet. "Très rapidement, je vais rentrer au Centre des astronautes européens, c'est un avion de l'armée de l'air française qui va me ramener à Cologne, en Allemagne."
Depuis ce centre, le Français suivra un programme de rééducation intense pour se réadapter à la vie sur Terre après 197 jours passés en apesanteur. Mais l'astronaute de 43 ans ne rêve que d'une seule chose : "Une première semaine de vacances depuis de nombreux mois. J'ai même l'impression que ça fait des années", souffle-t-il. Il amerrira lundi au large de la Floride.