Une quarantaine de personnes ont attaqué le commissariat de Champigny-sur-Marne, dans la nuit de samedi à dimanche. Deux fonctionnaires qui se trouvaient à l'extérieur ont juste eu le temps de se mettre à l'abri, comme le racontait sur notre antenne Eddy Deboste, du syndicat Alliance. Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1, l’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux est revenu sur ce fait-divers. Il affirme que c'est "un incident gravissime commis par des vandales" et remarque que des attaques de commissariats "se sont déjà produits dans le passé". Ainsi, il appelle à "agir avec une sévérité accrue et renforcée pour défendre ceux qui sont chargés de notre protection" et propose de mettre en place des peines planchers "dès le premier acte commis à l’égard des dépositaires de l’autorité publique".
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"Ce sera simple, clair et net"
"La meilleure des préventions, c’est la certitude de la sanction", affirme Brice Hortefeux. "Le petit abruti qui va s’en prendre à un commissariat ou à un dépositaire de l’autorité publique, qu’il sache qu’il n’y aura pas les circonstances, l'environnement, la naissance, savoir s’il a eu du lait stérilisé ou non et ainsi de suite : ce sera la peine qui sera appliquée. Ce sera simple clair et net", lance l'ancien ministre de l'Intérieur, qui s'alarme de la violence contre les policiers et les élus.
"Il y a eu plus de 200 violences contre des élus cette année, c'est beaucoup trop. Pour vous donner un exemples, il y a un élu d'une petite commune de la Manche qui a été roué de coups. Et lorsque les agresseurs ont été identifiés. Ils ont eu en tout et pour tout un rappel à la loi", déplore l'ancien ministre de l'Intérieur