C'est une chronologie glaçante. La commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris a détaillé l'intervention des secours minute par minute, du stade de France au Bataclan, le soir du 13 novembre.
Il est précisément 21h19 et 21h22 lorsque deux explosions retentissent aux abords du stade de France : décision est prise de ne pas évacuer les tribunes et de finir le match, ce qui a considérablement aidé les secours à l'extérieur, a assuré le chef des pompiers de Paris. A 21h24, débutent les fusillades sur les terrasses dans les 10 et 11e arrondissements de Paris. Secouristes et policiers se rendent rapidement sur les lieux, sans savoir qu'à 21h40 les terroristes rentrent au Bataclan.
5 appels téléphoniques pour négocier avec les terroristes. Dix minutes plus tard, les pompiers sont les premiers sur place. Les hommes de la Bac arrivent à 21h57 : un commissaire abat un des assaillants et met fin à la tuerie dans la salle de spectacle. A 22h20, les policiers d'élite de la BRI arrivent et font sortir des otages. Ils reçoivent le renfort du Raid à 22h48 alors que les deux derniers terroristes sont toujours retranchés avec des otages. Les négociations se font au cours de cinq appels téléphoniques. L'assaut final est donné à 00h18.
L'intervention du GIGN jugée inutile. Entre temps, les gendarmes du GIGN ont été alertés à 22h26 et se sont positionnés près de la place de la Bastille 50 minutes plus tard mais sans recevoir l'ordre d'intervenir. D'après le rapport de la commission d'enquête, il n'était pas utile de les envoyer au Bataclan.