Le troisième terroriste qui s'est fait exploser au Bataclan lors des attentats du 13 novembre, Foued Mohamed-Aggad, a eu d'autres types de projet avant de partir pour la Syrie rejoindre l'organisation Etat islamique (EI). Selon Le Parisien de jeudi, ce jeune radicalisé de 23 ans aurait tenté de rentrer dans la police et dans l'armée.
Un inconnu de la police sauf que... La police l'a assuré lorsque son identité a été révélée : nulle trace dans leurs fichiers de Foued Mohamed-Aggad. Mise à part une, selon le quotidien. En 2011, après son passage au lycée Stanislas de Wissembourg, en Alsace, le futur terroriste a en effet passé le concours pour rentrer dans la police. Sans succès, rapporte Youcef, ancienne connaissance de Foued interrogé par le Parisien.
L'armée aussi. Autre révélation, celui qui est allé avec un de ses frères en 2013 s'installer en Syrie a aussi essayé de rentrer dans l'armée. Il a en effet manqué le concours de la police "comme il a échoué à intégrer l'armée. Sur le coup, ça l'a vraiment déçu", explique Youcef. Leila, une voisine et ancienne camarade de lycée, explique de son côté que "l'armée, il m'en parlait tout le temps, c'est vraiment ce qu'il voulait faire". Elle précise qu'elle n'a jamais "su pourquoi cela n'avait pas fonctionné".
Strasbourg, Toulouse, puis la Syrie. Après un séjour à Strasbourg auprès de son grand frère Karim aussi parti en Syrie, puis à Toulouse, Foued Mohamed-Aggad est allé rejoindre les rangs de l'organisation Etat islamique en 2013. Resté en contact avec sa mère, il lui avait confié dans un de ses derniers messages qu'une opération était en préparation sans préciser qu'elle visait... la France.