Après un début chaotique des cours à distance début avril, le cabinet du ministre de l'Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, a promis que la rentrée du 26 avril se fera sans problèmes techniques. Pour y arriver, le cabinet a assuré avoir fait le nécessaire pour sécuriser le Centre National d'Education à Distance (CNED), qui avait été victime d'attaques mais sans plus de précisions.
Le dispositif "Ma classe à la maison", qui dépend du CNED, va être favorisé avec l'idée d'inciter tous ceux qui ne sont pas encore inscrits à ouvrir un compte. Mais pour les syndicats, même sur cette plateforme il y a eu saturation, notamment à cause de la salle d'attente virtuelle qui est devenue un véritable goulot d'étranglement.
"Ça peut crasher dans certains endroits"
Du coté du ministère de l'Education, on assure avoir vu ce problème et l'avoir réglé en surdimensionnant la salle d'attente. "Ma classe à la maison" pourrait supporter environ 12 millions de connexion en simultanées. Concernant les environnements de travail, ces plateformes mises à disposition par les régions ou les départements et utilisées à l'échelle de l'établissement par les professeurs et des élèves, la situation semble plus préoccupante. Les collectivités territoriales ont discuté un peu partout avec leurs opérateurs pour tenter de réaliser une reprise des cours sans difficulté.
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Du coté de la rue Grenelle, l'espoir d'une reprise sans couacs pour ces plateformes est très mince. "Ça peut crasher dans certains endroits", confie un conseiller à Europe 1.