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Éducation : Bayrou confirme qu'il n'y aura pas 4.000 suppressions de postes d'enseignants

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
François Bayrou.
François Bayrou. © Bertrand GUAY / AFP

Le Premier ministre François Bayrou a confirmé ce lundi sur le plateau de LCI, que la suppression des 4.000 postes dans l'éducation, initialement prévue, n'aurait pas lieu. C'est une "décision définitive" a-t-il assuré. Jeudi, des parlementaires doivent élaborer un texte de compromis avant un vote la semaine prochaine.

"Nous n'allons pas supprimer les 4.000 postes" dans l'Éducation nationale dans le budget 2025, comme envisagé par l'ancien Premier ministre Michel Barnier et cette décision est "définitive", a indiqué lundi François Bayrou.

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"Encore faut-il qu'il y ait des candidats au concours pour devenir enseignant"

"Je n'ai pas dissimulé que 4.000 postes inscrits, c'est une chose. Encore faut-il qu'il y ait des candidats aux concours pour devenir enseignants", a ajouté le Premier ministre sur la chaîne LCI, à quelques jours d'une réunion d'une commission mixte paritaire, où sept députés et sept sénateurs tenteront de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025, tombé avec la censure du précédent gouvernement en décembre.

La suppression des 4.000 postes d'enseignants, initialement prévue, est bien annulée, confirme François Bayrou. "C'est une décision définitive et délicate", poursuit le chef du gouvernement. "4.000 postes, encore faut-il qu'il y ait des candidats au concours pour devenir enseignant. Depuis des années, ils ne sont pas suffisamment nombreux pour remplir les postes."

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"Là est notre priorité"

"C'est une manière de dire 'là est notre priorité'", a déclaré le chef du gouvernement à propos de l'Education nationale. Le gouvernement avait annoncé le 15 janvier qu'il revenait sur la suppression des 4.000 postes dans l'Education nationale initialement prévus dans le projet de budget du gouvernement Barnier, affirmant "sanctuariser" le budget de l'école et accédant ainsi à une des demandes formulées par les socialistes dans les discussions visant à éviter une censure.

"Nous allons vers une stabilité des effectifs", avait commenté la ministre de l'Education nationale Elisabeth Borne dans une interview au Parisien. "Ce qui, dans le contexte de la baisse démographique, revient à augmenter le taux d'encadrement des élèves".

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Entretemps au Sénat, la droite sénatoriale avait regretté lors de la poursuite des débats budgétaires à la Haute assemblée que le gouvernement ait renoncé à supprimer ces 4.000 postes dans sa négociation avec les socialistes. Juste avant la censure, la droite majoritaire au Sénat avait fait adopter à l'unanimité une mesure qu'elle jugeait de compromis sur les 4.000 suppressions, les diminuant de moitié pour les limiter à 2.000 postes.