L'Union nationale des lycéens (UNL) appelle à des blocus dans les lycées à partir de lundi pour demander que le bac soit entièrement validé via le contrôle continu, contrairement à ce que prévoit le gouvernement qui maintient l'épreuve de philosophie et le grand oral. En raison d'une année "très compliquée", marquée par la crise sanitaire, les conditions ne sont pas réunies pour passer les épreuves dans de bonnes conditions, explique l'UNL.
Une pétition a récolté presque 200.000 signatures en moins d'une semaine
Le syndicat fait état d'une pétition en ligne demandant l'annulation des épreuves de fin d'année, qui a récolté presque 200.000 signatures en moins d'une semaine. Il réclame notamment l'instauration du contrôle continu pour la validation des épreuves de fin d'année pour les filières générales, technologiques, professionnelles, les BTS et les élèves du CNED, l'annulation du grand oral, et des sessions de rattrapage accessibles aux lycéens et lycéennes qui n'auraient pas validé le baccalauréat par le contrôle continu.
Lundi, les lycéens reprendront les cours en demi-jauge, avec une alternance de classes en présentiel et distanciel. Jeudi, dans un entretien accordé à la presse régionale, le chef de l'Etat Emmanuel Macron a évoqué le baccalauréat en répétant que les deux épreuves qui ont des examens terminaux, la philosophie et le grand oral, seraient "maintenues". Après ces annonces, l'UNL appelle les lycéens et lycéennes "à massivement bloquer leurs lycées et à prendre la rue", à partir de lundi. "Le milieu lycéen est une poudrière", a confié à l'AFP son vice-président, Elie Saget.