Après Calais, Paris. Le nouveau campement de 2.000 à 2.500 migrants qui s'est formé ces derniers jours dans la capitale sera démantelé dans les jours qui viennent, a déclaré vendredi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Le ministre a démenti que la plupart de ces migrants soient venus de Calais, où le campement qui abritait plus de 6.000 personnes a été pratiquement démantelé cette semaine. "Il n'y a pas eu de mouvement de migrants entre Calais et Paris", a-t-il dit lors de la visite d'un centre d'accueil et d'orientation à Gelos, dans les Pyrénées-Atlantique.
Des migrants venus de Calais. Bernard Cazeneuve a affirmé que près de 20.000 migrants présents à Paris avaient été "mis à l'abri" ces derniers mois lors de 28 opérations successives. "Nous démantèlerons dans les jours qui viennent le camp de migrants de Paris", a-t-il ajouté. Le nombre de migrants dormant dans un campement sauvage à Paris a nettement crû depuis le début de la semaine, notamment avec l'afflux de personnes venant de Calais, avait auparavant dit l'adjointe au maire de la capitale chargée de la sécurité. "Il y a toujours eu des aller-retours entre Calais et les campements Parisiens", a souligné Colombe Brossel. "Il y a des gens (...) qui arrivent de Calais et d'autres d'ailleurs." Elle a évalué entre 2.000 et 2.500 le nombre de migrants, surtout africains, aujourd'hui présents dans le campement sauvage du quartier Stalingrad-Canal Saint-Martin.